Un nouveau partenariat permettra de connecter l’écosystème des produits d’origine végétale et de relever les défis en matière de capital
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Le secteur canadien des aliments et ingrédients d’origine végétale est vaste, il s’étend sur plusieurs provinces et sous-secteurs. S’il peut paraître difficile de recenser tous les acteurs de la chaîne de valeur et de les relier, ce projet en vaut la peine, car les avantages sont multiples.
Bientôt, une nouvelle carte de l’écosystème aidera à mieux relier les entreprises de l’Ouest canadien de produits à base de plantes. Dirigée par le Social Entrepreneurship Enclave (SEE), Spring Activator et Whisk Labs, et bénéficiant d’un co-investissement de Protein Industries Canada, la création de cette carte de l’écosystème permettra non seulement aux autres entreprises de mieux situer leurs concurrents et leurs partenaires commerciaux éventuels, mais aussi aux investisseurs de mieux comprendre les entreprises avec lesquelles ils pourraient souhaiter entrer en contact.
« Un secteur de produits d’origine végétale connecté sera d’autant plus fort, déclare Bill Greuel, pdg de Protein Industries Canada. En favorisant un écosystème qui encourage la collaboration tout en permettant la concurrence sur les marchés canadiens et mondiaux, le Canada peut atteindre ses objectifs économiques et de durabilité plus rapidement et plus efficacement. La carte de l’écosystème que SEE, Spring Activator et Whisk Labs sont en train d’élaborer renforcera cette connexion et cette collaboration, aidant le Canada à atteindre 25 milliards de dollars de ventes mondiales annuelles de produits d’origine végétale d’ici 2035. »
Une fois terminée, la carte de l’écosystème sera mise à la disposition du public sous un format virtuel permettant à toutes les parties intéressées d’y accéder à leur convenance.
« Le Canada est en passe de devenir un chef de file mondial dans le domaine des protéines végétales, affirme Caroline von Hirschberg, co-pdg de Spring Activator. Cette approche collaborative à la cartographie de l’écosystème accélérera les connexions avec le marché, la création de capitaux et la croissance du secteur. »
Pour renforcer les liens établis au moyen de la carte de l’écosystème, les partenaires compléteront sa création par une série d’ateliers. Ces ateliers porteront dans un premier temps sur les défis et les possibilités liés au capital, à la mise à l’échelle et aux chaînes d’approvisionnement, puis sur les besoins des investisseurs.
Les partenaires espèrent qu’en se concentrant à la fois sur les entreprises et sur les investisseurs, ils pourront combler l’écart entre ces deux côtés de la médaille du capital, ce qui entraînera une augmentation des investissements dans le secteur canadien de l’alimentation humaine, de la nourriture pour animaux et des ingrédients d’origine végétale.
« Les investisseurs du monde entier sont à la recherche d’investissements potentiels dans ce secteur innovant, souligne Joel Sherlock, cofondateur de Whisk Group. Nos efforts collectifs pour cartographier ces occasions amélioreront l’accès aux capitaux et aux connexions dont les innovatrices et innovateurs canadiens ont besoin pour se déployer bien au-delà de nos frontières. »
Au fur et à mesure que la carte de l’écosystème s’étoffe et que les ateliers se déploient, les partenaires prévoient que les PME canadiennes du secteur des produits d’origine végétale auront non seulement l’occasion de se connecter à d’autres, mais aussi d’étendre leurs activités. Cela comprend les entrepreneurs autochtones du secteur, point de mire particulier du côté de l’entrepreneuriat social. La réussite de la mise à l’échelle de ces entreprises et l’augmentation des investissements favoriseront la croissance du secteur, ce qui lui permettra de mieux atteindre l’objectif du Canada consistant à devenir un chef de file mondial face à la demande croissante de protéines végétales.
« Ceux qui sont confrontés à des obstacles supplémentaires à la réussite en raison de leur identité, comme les entrepreneurs PANDC (personnes noires, autochtones et de couleur, n.d.l.t.), pourront s’épanouir dans de nouvelles industries et de nouveaux secteurs libres des systèmes coloniaux hérités qui freinent leur participation, explique Joanna Nickerson, cofondatrice et directrice générale de SEE. Le secteur des protéines végétales, en particulier, peut profiter à des entrepreneurs autochtones qui détiennent des connaissances propres à leur culture sur les aliments et les systèmes alimentaires. À ce titre, nous considérons qu’il s’agit d’une formidable occasion. »
Pour en savoir davantage sur la carte des écosystèmes dès qu’elle sera accessible, ainsi que sur les dates des ateliers, veuillez écrire à proteinresearch@seenclave.ca.