Accroître de façon stratégique la capacité de transformation dans l’Est du Canada
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Des partenaires évalueront les emplacements possibles d’une nouvelle usine de transformation du soja.
Le secteur canadien des aliments et ingrédients d’origine végétale a un potentiel extraordinaire. On prévoit que, grâce à un travail de collaboration et d’innovation, ce secteur pourrait atteindre 25 milliards de dollars de ventes annuelles mondiales d’ici 2035, ce qui stimulera l’économie du pays tout en offrant de nouvelles options alimentaires aux consommateurs et aux consommatrices du monde entier. Mais pour atteindre cet objectif, il faudra augmenter radicalement la capacité de transformation dans l’ensemble du pays.
C’est dans ce but que David J. Hendrick International (DJHII), ProSoya et l’Eastern Canada Oilseed Development Alliance (ECODA), avec un co-investissement de Protein Industries Canada, s’associent pour évaluer la faisabilité d’une usine commerciale de transformation de poudre de soja dans l’Est du Canada. S’ils trouvent un emplacement qui s’avère pratique et rentable, les partenaires canadiens, en collaboration avec un partenaire international, construiront cette usine qui permettra de commercialiser une boisson à base de lait de soja en poudre en Amérique du Nord et au Japon.
« Notre secteur des aliments et ingrédients d’origine végétale a connu une croissance extraordinaire au cours des dernières années, mais nous devons en faire plus pour atteindre notre potentiel de 25 milliards de dollars. Notamment, l’augmentation de notre capacité de transformation est une étape cruciale à franchir, déclare Bill Greuel, pdg de Protein Industries Canada. En déterminant stratégiquement les régions du pays les plus propices à de nouvelles installations, notre secteur pourra poursuivre sa croissance pour répondre à la demande mondiale de protéines végétales, tout en assurant aux Canadiens et aux Canadiennes des emplois sûrs et valorisants et une économie forte pour les générations à venir. »
Étant donné que peu de produits finis à base de soja sont actuellement fabriqués au Canada, il y a place dans le secteur pour l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché. Au cours des dernières années, des transformateurs canadiens ont travaillé à la mise au point de nouveaux ingrédients à base de protéines de soja, en utilisant du soja cultivé et transformé au Canada. La construction d’une nouvelle usine de fabrication commerciale contribuerait à compléter la chaîne de valeur au pays, de la graine au produit fini, ce qui accroîtrait les possibilités d’emploi à long terme et stimulerait l’économie.
« Nous avons fait nos preuves à l’égard du leadership et de l’excellence en matière de développement de variétés de soja et d’exportations mondiales. Nous voulons maintenant passer à l’étape suivante : évaluer la faisabilité commerciale de la construction d’une usine canadienne de fabrication d’un ingrédient protéique à base de poudre de soja, explique David Hendrick, PDG de DJHII. Le Canada a besoin d’une plus grande capacité de transformation. Avec notre sponsor japonais et les meilleurs producteurs de soja dans le monde, nous avons l’intention de chercher des débouchés commerciaux pour les protéines végétales dans notre pays. »
Dans le cadre du projet, DJHII, ProSoya et ECODA examineront des facteurs tels que les ressources disponibles et accessibles, les centres de distribution situés à proximité, et d’autres facteurs socioéconomiques. Les partenaires tiendront également compte des aspects techniques de la production de lait de soja en poudre, afin de veiller à ce que toute installation construite aura la capacité de fabriquer des produits dont l’acceptation soit bonne à la fois pour le marché nord-américain et pour le marché japonais.
L’on s’attend à ce que, si l’étude de faisabilité détermine un emplacement approprié, le secteur canadien du soja connaisse un essor économique, car la présence de cette usine fera nécessairement augmenter la demande de soja cultivé et transformé au Canada. En même temps, le maintien de l’ensemble de la chaîne de valeur du soja au Canada contribuera à réduire l’empreinte carbone du pays grâce à une réduction des distances parcourues pour le transport des aliments. Cela renforcera la capacité du secteur à fournir aux consommatrices et aux consommateurs les produits sains et durables à base de plantes qu’ils recherchent, tout en renforçant la résilience de la chaîne d’approvisionnement alimentaire au pays.
« En tant que facilitateur, au sein de la chaîne d’approvisionnement en graines oléagineuses, de partenariats qui propulsent les nouvelles technologies de production et de transformation en succès commerciaux, ECODA apprécie l’appui de Protein Industries Canada pour la réalisation de cette évaluation de faisabilité », déclare Rory Francis, président du conseil d’administration d’ECODA.
Un total de 386 500 dollars a été engagé pour l’étude de faisabilité, Protein Industries Canada assumant 193 250 dollars et les partenaires, l’autre moitié. L’étude est actuellement en cours et devrait être terminée d’ici mars 2023.
Les médias sont invités à communiquer avec :
Miranda Burski
Protein Industries Canada
Regina, Saskatchewan
306-581-1340
miranda@proteinsupercluster.ca
À propos du Saskatchewan Indian Institute of Technologies
Le Saskatchewan Indian Institute of Technologies (SIIT) est un établissement d’enseignement régi par les Premières Nations, l’un des quatre établissements postsecondaires qui accorde des certifications en Saskatchewan, et le seul établissement autochtone qui délivre des certificats. Le SIIT offre aux apprenant·e·s adultes une formation scolaire, professionnelle et technique, ainsi que des services et un soutien pour l’accès à l’emploi et la croissance professionnelle. Les apprenant·e·s autochtones y représentent plus de 90 % du corps étudiant.
À propos de la Première Nation Whitecap Dakota
La Première Nation Whitecap Dakota est établie à 26 km au sud de Saskatoon. Les membres de Whitecap ont mandaté des dirigeants pour mettre en œuvre une vision d’édification de la Nation axée sur le renforcement de la communauté et la création d’ouvertures pour ses membres. Elle compte environ 600 membres, dont beaucoup vivent au sein de la collectivité, et a réussi à attirer plus de 160 millions de dollars d’investissements en capital dans le développement économique et le tourisme.