Miser sur les forces du Canada pour réaliser son potentiel
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Le Canada a le potentiel d'être une puissance pour les aliments, les aliments pour animaux et les ingrédients à base de plantes. Alors que la demande mondiale de substituts de viande devrait atteindre 180 milliards de dollars canadiens d'ici 2035 , ce potentiel est sur le point de devenir réalité.
Déjà, le pays dispose d'une base solide pour travailler au sein du secteur. Le rapport d'Ernst and Young commandé par Protein Industries Canada attribue cela principalement à cinq domaines clés : notre accès au marché; nos pratiques de production durable ; nos terres agricoles et la force de notre production agricole; notre sécurité et qualité alimentaires; et nos pôles de recherche, de talents et agroalimentaires. Bien que chaque domaine puisse contribuer à renforcer et à créer de nouvelles opportunités dans les autres, chacun représente également d'importantes opportunités pour le Canada individuellement.
Le PDG de Protein Industries Canada, Bill Greuel, a déclaré que notre accès continu au marché sera d'une importance particulière alors que nous visons à répondre à la demande croissante d'aliments à base de plantes.
« Nous devons reconnaître que le Canada est un petit pays », a-t-il déclaré. "Donc, si vous voulez avoir une industrie robuste des ingrédients et de la transformation des aliments, nous devons penser à l'échelle mondiale dès le premier jour."
Grâce à nos relations avec les autres pays du G7, le Canada est dans une position privilégiée pour atteindre cette empreinte mondiale. Nous sommes le seul pays du G7 à avoir conclu des accords commerciaux avec chacun des autres, notamment dans le cadre de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique, de l'Accord commercial global Canada-Union européenne et du Partenariat transpacifique.
Notre capacité à tirer parti de ces accords commerciaux découle en partie des quatre autres forces citées dans le rapport Ernst and Young. Greuel a noté l'innovation comme un thème récurrent au sein de ces forces, d'autant plus que nos producteurs, transformateurs et fabricants s'efforcent d'adapter de nouvelles variétés de cultures ou technologies tout en rendant le secteur plus durable.
Il a expliqué que les producteurs canadiens, par exemple, adoptent rapidement de nouvelles variétés ou ajoutent de nouvelles cultures à leurs rotations de cultures, ce qui permet au Canada de s'adapter aux changements du marché dans un laps de temps relativement court. Nos transformateurs et fabricants, quant à eux, sont conscients de l'environnement et de la façon dont les nouvelles technologies ou l'établissement d'installations plus près de l'endroit où ils s'approvisionnent peuvent aider à renforcer la réputation du Canada en tant que source durable d'ingrédients et d'aliments à base de plantes.
Cependant, la réalisation d'une grande partie de cette innovation ne sera pas possible sans une main-d'œuvre qualifiée et des chercheurs.
« Si vous pensez que nous devons augmenter la capacité de transformation dans la mesure où nous le devons au Canada aujourd'hui, cela sera motivé par l'innovation et cela sera motivé par le talent », a déclaré Greuel. « Nous devons vraiment travailler avec les établissements d'enseignement postsecondaire du Canada pour nous assurer que nous avons des personnes hautement qualifiées formées dans la science de la transformation, de la formulation et de la fabrication d'aliments, mais il y a un tout autre élément ici pour s'assurer que nous avons le sens des affaires et de la finance. »
La constitution de ce secteur de la main-d'œuvre et de la recherche renforcés aura également un effet d'entraînement sur la qualité des aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients à base de plantes que le Canada développe. À mesure que de nouveaux transformateurs et chercheurs entrent dans le secteur, ils cherchent à améliorer des éléments tels que la teneur en protéines, le goût et la fonctionnalité des produits utilisés dans la transformation. Cependant, tout en améliorant ces éléments, ils gardent la sécurité alimentaire une priorité.
Le Canada jouit d'une solide réputation mondiale en matière de salubrité des aliments, bâtie en grande partie grâce à la réglementation connexe. Le rapport Ernst and Young cite cela comme l'un de nos principaux avantages concurrentiels, notamment parce que notre politique de sécurité alimentaire ressemble à celle de l'Union européenne. Cette ressemblance, selon le rapport, offre un avantage particulier au Canada sur le marché de l'UE, tout en offrant des avantages dans d'autres régions du monde.
Une partie de ce qui rend ces règlements solides, cependant, est le travail du Canada vers la modernisation de la réglementation. Tout en gardant la salubrité des aliments une priorité absolue, le secteur des aliments d'origine végétale travaille avec le gouvernement pour s'assurer que la réglementation canadienne appuie l'innovation et encourage de nouveaux investissements dans le secteur et dans le pays dans son ensemble.
La force du Canada dans ces domaines nous fournit une base solide pour capter une grande partie de la croissance prévue de la demande mondiale d'aliments d'origine végétale, mais notre travail n'est pas terminé. Joignez-vous à Protein Industries Canada au cours des prochaines semaines pour discuter de la façon dont le Canada se compare aux autres pays et des mesures que nous pouvons prendre pour nous améliorer.