Une Collaboration Pour Sécuriser la Chaîne d’Approvisionnement Alimentaire du Canada
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D’un environnement sain à une économie forte, l’expansion de la capacité de transformation et de production au Canada présente beaucoup d’avantages pour le pays. En fait, l’un des plus grands avantages sera le renforcement de la résilience de notre chaîne d’approvisionnement alimentaire.
Cette constatation était on ne peut plus évidente pendant la pandémie de la COVID-19. Quand les frontières ont été fermées et que les entreprises se sont démenées pour répondre à la demande, les intervenants de la chaîne de valeur des aliments à base de plantes ont pris conscience à la fois de l’occasion et du besoin qui se créaient. Toutefois, pour saisir l’occasion et répondre au besoin, il faut une approche stratégique de collaboration.
« Établir des liens de collaboration sur toute la chaîne de valeur est très pertinent, car sans ces relations, il est possible qu’on ne connaisse pas l’existence d’un fournisseur, explique Jasmine Byrne, présidente de Big Mountain Foods ltée. Créer des liens dans la chaîne de valeur permet aux fabricants de toujours sourcer leurs ingrédients à même le Canada. »
Cette collaboration permet une gamme d’autres avantages. Le directeur des relations avec les intervenants et l’industrie de la division canadienne de Financement agricole Canada, Marty Seymour, explique que l’un des plus importants avantages de la collaboration est l’apprentissage les uns des autres. Le renforcement des compétences de cette façon concorde avec le mandat de Financement agricole Canada, et permet aux entreprises sur toute la chaîne de valeur à s’accroître et à s’adapter à l’aide de l’approfondissement des compétences en affaires.
« Encore une fois, nous célébrons l’esprit novateur. Établir des partenariats pour trouver des compétences nécessaires, on pourrait dire qu’il s’agit d’adaptation, d’accès à la fabrication, ou bien de simplement comprendre comment élaborer un plan d’action », affirma M. Seymour.
Toutefois, établir des partenariats pour combler des besoins de compétences ne mène pas très loin sans une collaboration à plus grande échelle.
Avec un travail sur toute la chaîne de valeur pour favoriser la collaboration, M. Seymour affirme que le secteur agroalimentaire pourrait améliorer la transparence et l’efficacité sans toutefois sacrifier la sécurité alimentaire ni l’approvisionnement. Toutefois, pour y parvenir, il faudra davantage de capitaux dans le secteur.
« À mon avis, la plus grande lacune est la question d’attirer les investissements précoces, explique M. Seymour. Comment pouvons-nous aider une entreprise qui a une idée ou de la PI pour qu’elle obtienne l’outil de financement adéquat pour combler les besoins jusqu’à ce qu’elle soit prête à s’épanouir ou à générer des ventes? Le temps entre la phase de concept ou de début de la recherche et le développement et la phase de servir des clients avec des chiffres d’affaires peut être long ou court, et à mon avis, dans l’optique du financement, c’est une lacune dans l’industrie. Le gouvernement a un rôle à jouer dans cette question, et c’est certain que le secteur privé et Financement agricole Canada en ont un aussi. »
Ensemble, les entreprises de toute la chaîne d’aliments, aliments pour animaux et ingrédients à base de plantes au Canada ont déjà connu du succès à faire épanouir leur secteur tout en sécurisant la chaîne d’approvisionnement du pays. En continuant le travail de collaboration, nous pouvons poursuivre l’élan de ce succès pour hausser la capacité de transformation et de production et nous assurer d’offrir des aliments sains et salubres à tous les consommateurs du Canada.