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Un message de Bill Greuel, PDG

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Nous approchons rapidement du deuxième anniversaire du lancement officiel de Protein Industries Canada - la date (18 avril 2019) à laquelle nous avons officiellement commencé à vendre des adhésions et à accepter des déclarations d'intérêt pour nos projets technologiques. Je me souviens très bien de ce jour - dire que j'étais nerveux est un euphémisme. C'était un grand pas en avant, et beaucoup de gens étaient impatients de le voir. L'administration d'un modèle de co-investissement en R&D à grande échelle était nouvelle, non seulement pour Protein Industries Canada, mais aussi pour le jeune écosystème canadien basé sur les plantes.

Deux ans plus tard, je pense que nous avons peut-être dépassé certaines attentes. Je ne dirai pas que nous avons tout fait correctement en cours de route, mais nous avons toujours essayé et continuons de donner la priorité au client dans tout ce que nous faisons et apprenons de nos erreurs.

Nous en sommes maintenant à 20 projets technologiques approuvés et cinq projets de renforcement des capacités approuvés. Nous comptons 275 membres d'un océan à l'autre au Canada et à l'étranger. Nous avons engagé près de 90 % de notre première tranche de financement et travaillons activement à engager le reste. Cependant, cela ne signifie pas que le travail de Protein Industries Canada est terminé.

En fait, je peux dire que nous ne faisons que commencer.

La réalité est que la demande d'aliments, d'aliments pour animaux et d'ingrédients à base de plantes ne fera que continuer à croître – avec ou sans la participation du Canada.

Nous prévoyons que d'ici 2035, le marché des substituts de viande dépassera à lui seul les 180 milliards de dollars canadiens.

C'est un travail essentiel pour le Canada. Si nous ne parvenons pas à développer activement les capacités du Canada en matière d'ingrédients et de transformation des aliments, nous laisserons de l'argent et des emplois sur la table. Les aliments, les aliments pour animaux et les ingrédients d'origine végétale doivent être un élément essentiel du programme agroalimentaire du Canada.

L'augmentation de la transformation ici au Canada est essentielle à notre compétitivité et à notre reprise économique.

Et bien que nous ayons parcouru un long chemin, nous avons encore beaucoup de travail devant nous, et cela ne sera pas accompli en quatre ans. Notre écosystème est jeune. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour constituer une masse critique d'investissements en capital et d'entreprises, soutenue par un environnement commercial compétitif.

Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Notre défi maintenant est de maintenir l'élan. Pour continuer d'attirer des investissements, d'innover, d'aider à faire croître nos entreprises existantes, d'en créer de nouvelles et d'inviter des entreprises d'autres juridictions à faire des affaires ici. Et surtout, nous devons le faire de manière coordonnée et collaborative. Cela nécessitera une approche nationale avec le soutien et l'engagement d'un grand nombre.

Certes, je suis une personne peu encline à prendre des risques. J'aime la certitude avant de décider ou d'appuyer sur un interrupteur. Comme ce jour, il y a près de deux ans, lorsque nous avons commencé le travail de Protein Industries Canada. Cependant, dans ce cas, je suis certain de l'opportunité et de ce qui doit être fait pour y arriver.

Je crois que notre plus grand risque est de ne rien faire. Ce n'est pas une situation et/ou. C'est un incontournable pour le Canada.