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Protein Industries Canada joue les entremetteurs entre les entreprises, les chercheurs et le financement

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Sans aucune restriction, dépenser 153 millions de dollars semble facile. Mais lorsque la tâche à accomplir consiste à tirer parti de ces 153 millions de dollars pour faire avancer toute une industrie, savoir où engager cet argent devient beaucoup plus compliqué.

Bill Greuel, PDG de Protein Industries Canada, est chargé de veiller à ce que le financement fédéral de la Supergrappe des protéines soit investi prudemment et utilisé correctement. Le financement de la grappe vise à faire avancer l'industrie canadienne des protéines végétales - et rapidement, car l'ensemble de l'initiative de financement s'étend sur seulement cinq ans, dont deux se sont déjà écoulés.

Greuel dit que la supergrappe a reçu 59 candidatures, totalisant 480 millions de dollars d'intérêts, ce qui suggère qu'il y a beaucoup d'optimisme et d'opportunités pour le secteur.

Parmi ces demandes, 24 progressent vers une proposition complète. Les projets couvrent quatre domaines critiques de l'industrie :

  • Sélection végétale (canola et légumineuses);
  • Applications numériques permettant la prise de décision à la ferme et tout au long de la chaîne de valeur avec de meilleures données ;
  • Nouvelle transformation à valeur ajoutée pour le canola et les légumineuses qui mèneront à de nouveaux produits pour l'alimentation humaine et animale; et
  • Comprendre la proposition de valeur du Canada à l'échelle mondiale, c'est-à-dire identifier les besoins de nos clients.

Commençant maintenant l'année 3 du mandat de 5 ans, l'un de ces projets avance déjà, et Gruel dit que plusieurs annonces sont prévues pour le début de 2020. Il dit qu'il devrait y en avoir environ neuf annoncés d'ici la fin février.

L'ensemble du processus peut sembler un peu lent, et Greuel dit que cela est dû à plusieurs raisons. D'une part, tout ce processus est assez nouveau. « Nous demandons aux entreprises de faire des affaires un peu différemment », dit-il. Les entreprises sont tenues de collaborer, en travaillant soit avec des partenaires complètement nouveaux, soit même avec des entreprises qui ont pu être des concurrents dans le passé.

En raison de la manière unique dont le cluster est mis en place, Greuel dit que l'établissement de relations, l'établissement de la confiance et la mise au point de détails sur la propriété intellectuelle et la structure de propriété prennent du temps. De plus, chaque fois que vous travaillez avec des fonds publics, il y a une pression supplémentaire sur la responsabilité de chaque décision.

Greuel dit que le jumelage a été l'un des premiers rôles que Protein Industries Canada a joué dans ce processus - également une nouvelle façon de faire les choses. Mais l'objectif final est un lancement complet vers l'avant de toute une industrie à un rythme peut-être jamais vu auparavant.

Écoutez pour en savoir plus sur Bill Greuel en conversation avec Shaun Haney de Grow Canada

Edité par realagriculture