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Ce que vous devez savoir sur l’IA dans le secteur agroalimentaire

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Le monde devient de plus en plus numérique. Le secteur canadien de l’alimentation humaine, de la nourriture pour animaux et des ingrédients d’origine végétale ne fait pas exception.

Alors que les entreprises partout au pays cherchent à améliorer leurs produits, tout en maintenant une activité à la fois efficace et durable, beaucoup se penchent sur la façon dont elles pourraient intégrer l’intelligence artificielle (IA) à leur plan d’affaires. Cela peut décourager au premier abord : comment peut-on confier à la technologie des tâches considérées comme étant manuelles, allant de l’élaboration d’une recette à la commercialisation d’un produit ?

La réponse, selon Mai Mavinkurve, innovatrice en IA et données, réside dans les données que possède une entreprise.

« En l’absence d’une quantité suffisante de données épurées, il est pratiquement impossible de construire un département d’IA substantiel pour servir un objectif spécifique, a-t-elle expliqué. Il s’agit d’un rebrassage des cartes qui vous permettra de dépasser la concurrence si vous ne tardez pas à le faire. »

Si l’intégration de l’intelligence artificielle dans les opérations commerciales quotidiennes est encore une idée nouvelle pour de nombreux acteurs du secteur, Mai Mavinkurve s’attend à ce que l’IA devienne un outil aussi courant que les feuilles de calcul ou les bases de données. Toutefois, il y aura fort à faire avant d’atteindre ce stade.

Plus particulièrement, a-t-elle dit, les entreprises devront modifier leur stratégie de recrutement.

« La majeure partie des travaux de commercialisation de l’IA ne sont pas directement des tâches d’IA. C’est un travail fastidieux pour construire le processus et le pipeline pour les opérations de données, explique-t-elle. Pensez-y lorsque vous recrutez pour constituer votre équipe : ce dont vous ave besoin, ce n’est pas d’un bataillon d’ingénieurs en IA, mais d’un bien plus grand nombre d’ingénieurs de données. »

Avec à la fois le personnel adéquat et un plan robuste en place, une entreprise d’aliments ou d’ingrédients d’origine végétale peut s’engager sur la voie de l’intégration de l’IA à ses activités – à condition de disposer d’une quantité suffisante de données propres pour construire une plateforme d’IA qui soit solide. Cela exige à la fois du temps et des connaissances.

La meilleure façon de gérer le facteur temps est de mettre en place un plan et de commencer sa mise en œuvre dès que possible. En ce qui concerne les connaissances, Mavinkurve recommande d’équilibrer ce plan par une embauche stratégique, ainsi que par des ressources en ligne.

Voici quelques-unes de ses ressources préférées :

Avec le personnel, le plan, les données et les connaissances adéquats en place – et suffisamment de temps pour rassembler et élaborer le tout –, les entreprises du secteur canadien des aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients d’origine végétale pourront intégrer stratégiquement l’IA à leurs activités, ce qui les rendra plus efficaces et plus durables.

Protein Industries Canada a lancé un nouveau programme pour aider les entreprises canadiennes d'origine végétale à accéder et à l'utiliser la technologie de l'intelligence artificielle. Pour savoir comment votre entreprise peut participer, visitez notre page Programme d'intelligence artificielle.