Faire croître l'économie aux côtés de la filière végétale

En tant que l'un des secteurs à la croissance la plus rapide au pays, il n'est pas surprenant qu'il y ait une demande croissante de compétences et de talents dans le secteur des aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients d'origine végétale au Canada. Devant ajouter plus de 17000 emplois au marché du travail canadien au cours des 10 prochaines années, le secteur recherche tout, des scientifiques de l'alimentation aux ingénieurs en passant par les analystes de données, pour répondre à ses besoins croissants et diversifiés.

Pour que cette croissance de l'emploi soit durable, il faut travailler au nom des établissements d'enseignement et des employeurs. Pour les établissements d'enseignement, il s'agit d'offrir la meilleure formation possible pour décrocher un nouvel emploi dans le secteur, tout en s'assurant que les Canadiens, des jeunes aux adultes à la recherche de nouvelles opportunités, soient au courant des opportunités qui s'offrent à eux. Les employeurs, quant à eux, doivent se concentrer davantage sur l'offre d'expériences de travail enrichissantes, l'attraction de nouveaux talents et le soutien aux établissements d'enseignement dans l'élaboration de leur programme d'études.

Le développement et la mise à jour constants des compétences de la main-d'œuvre constituent un élément important de ce travail. Le secteur canadien des produits d'origine végétale évolue à un rythme rapide, en particulier avec l'intégration de technologies telles que l'intelligence artificielle. Pour réussir dans le secteur, il est important que la formation des employés soit la plus à jour sur les technologies innovantes et sur le plus de méthodes de transformation possible.

« En utilisant la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques [STIM], les Canadiens révolutionnent notre façon d'aborder l'agriculture, y compris le secteur des plantes », a déclaré Kaitlynn Carroll, directrice principale des relations avec les partenaires d'Actua. « Pour que le Canada maintienne sa position de chef de file mondial dans le domaine des protéines végétales, de l'agroalimentaire et de l'agriculture numérique, il doit investir dans sa jeunesse, car le succès de cette industrie repose sur elle. »

Actua a joué un rôle actif pour aider à assurer que les jeunes du Canada sont préparés pour un avenir dans le secteur agroalimentaire. En 2021, l'organisation s'est associée à Enterprise Machine Intelligence & Learning Initiative (EMILI) et Agriculture in the Classroom Canada (AITC-C), avec le soutien de Protein Industries Canada, pour lancer le programme Explore Digital Agriculture.

Depuis son lancement, Actua a engagé plus de 85 000 jeunes dans les Prairies dans des programmes de renforcement des compétences en STIM et en numérique, dont plus de 5 000 jeunes autochtones.

« En enseignant aux étudiants les opportunités qui s'offrent à eux dans l'agriculture numérique et le secteur végétal, [nous] contribuons à renforcer et à maintenir la réputation du Canada en tant que chef de file des protéines végétales », a déclaré Carroll. « Nous travaillons également en collaboration pour montrer à une nouvelle génération que le secteur de l'agriculture numérique est rempli de potentiel. Il y a tellement d'opportunités pour les jeunes de s'épanouir dans n'importe quelle capacité qui leur convient. »

La possibilité de s'épanouir est exactement ce que les employeurs du secteur espèrent offrir également. Gord Flaten, PDG d'Avena Foods, a déclaré qu'il existe une sélection diversifiée d'opportunités d'emplois sûrs disponibles dans la chaîne de valeur végétale du Canada, et que ces opportunités sont en croissance.

« Il existe une grande variété d'options de carrière parmi lesquelles choisir, et vous pouvez passer d'un emploi à un autre assez facilement », a-t-il déclaré. « Pour les personnes qui préfèrent le travail pratique dans les opérations, ou dans la sécurité alimentaire et l'assurance qualité, ou dans la logistique, nous avons beaucoup de travaux intéressants à faire, et il est toujours possible de changer de département, de zone et de gravir les échelons de la supervision et de la gestion. »

Flaten a souligné que, bien que cette croissance se produise rapidement, l'emploi dans le secteur est plus sûr que dans beaucoup d'autres. La demande mondiale de protéines, y compris de protéines végétales, est en hausse, et le Canada est dans une position privilégiée pour fournir à la fois une part importante des ingrédients et des produits alimentaires finis nécessaires pour répondre à cette demande. Cependant, cela nécessite de développer le secteur végétal du pays.

C'est là qu'entre en jeu le besoin de 17 000 nouveaux emplois au cours des 10 prochaines années. Si le Canada doit fournir 10 % des ingrédients des aliments d'origine végétale dans le monde d'ici 2035, comme l'indique En route vers 25 milliards de dollars, nous avons besoin d'une main-d'œuvre qualifiée pour soutenir le développement de ces ingrédients, dans tous les domaines, du travail commercial à de la science alimentaire à l'agriculture numérique.

« Parce qu'il s'agit d'une industrie en pleine croissance, l'économie du Canada peut croître avec le secteur et le secteur peut grandement contribuer à la croissance économique du Canada », a déclaré M. Flaten.