Atteindre un objectif ambitieux avec des actions stratégiques
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Cela semble ambitieux : porter le marché mondial des aliments d'origine végétale à 250 milliards de dollars canadiens, dont 180 milliards de dollars canadiens en produits de remplacement de la viande , le Canada fournissant 10 % des aliments et des ingrédients nécessaires pour soutenir ledit marché. Bien qu'ambitieux, il s'agit d'un objectif à la fois réalisable et nécessaire pour l'avenir du Canada .
Cependant, cela demandera aussi du travail. Afin de faire croître notre secteur des aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients d'origine végétale tout en suivant le rythme de celui de nos concurrents internationaux , le Canada devra investir dans un certain nombre de domaines. Le rapport Ernst and Young récemment commandé par Protein Industries Canada en identifie six en particulier :
• Mettre en place des stratégies diversifiées ;
• Amélioration des capacités de traitement ;
• Permettre la fabrication et la formulation des ingrédients ;
• Améliorer l'image de marque et mettre en valeur le positionnement concurrentiel du Canada;
• Faciliter la modernisation de la réglementation et améliorer la coordination et la collaboration entre les administrations; et
• Améliorer l'accès au capital.
« Nous devons vraiment penser à développer notre économie de l'innovation, à améliorer le sens des affaires de nos organisations, à créer une meilleure ligne de mire entre nos fabricants d'ingrédients et les entreprises de biens de consommation emballés, à améliorer l'accès au capital », a déclaré le PDG de Protein Industries Canada, Bill Greuel. . "Nous avons besoin de tout cela pour réussir."
Bien qu'il faille prêter attention à chacune de ces actions clés, Greuel a ajouté que le Canada pourrait bénéficier d'un peu plus de concentration sur quatre d'entre elles en particulier : faire progresser les capacités de traitement, diversifier les stratégies, améliorer la coordination et la collaboration intergouvernementales et améliorer l'accès au capital.
Le Canada a encore un secteur de transformation des protéines végétales relativement petit; la majorité de nos produits bruts sont exportés, puis certains reviennent au pays sous une forme transformée. Non seulement le renforcement de notre capacité à transformer davantage de ces produits ici chez nous nous aidera à atteindre notre objectif lié au marché mondial des aliments à base de plantes, mais cela contribuera également à rendre notre secteur agroalimentaire plus durable en limitant le transport des produits.
Cependant, nous devons prendre des mesures pour développer ces capacités de traitement. L'un des plus importants est l'amélioration de l'accès du secteur au capital.
"Le montant du capital requis est important", a déclaré Greuel. «Nous devons trouver un moyen de garantir que ces entreprises qui sont à deux ou trois ans d'une génération de revenus positifs et qui ont besoin d'un montant important de capital pour construire une installation de traitement puissent disposer du capital dont elles ont besoin pour le construire. Ce n'est pas un problème facile à résoudre.
L'une des façons d'aider à susciter l'intérêt de la communauté des capitaux est de diversifier l'offre du secteur de la transformation. Se concentrer sur un domaine des aliments à base de plantes ne permettra pas au Canada d'atteindre son objectif de 10 %; nous devons fournir tous les aliments et boissons à base de plantes, tout en utilisant une sélection diversifiée de cultures, d'ingrédients, de technologies et de méthodes de transformation pour les développer.
Ces stratégies diversifiées s'accompagnent cependant de défis liés à l'utilisation de nouvelles technologies et de nouveaux ingrédients. L'amélioration de la coordination et de la collaboration peut grandement contribuer à combler ce manque de connaissances au fur et à mesure qu'il se produit.
"Nous sommes les nouveaux enfants sur le bloc", a déclaré Greuel. « La protéine de pois jaune, la protéine de canola, la protéine fava – toutes nouvelles, toutes ont des fonctionnalités différentes, toutes ont des propriétés différentes, toutes ont des applications différentes. Et donc, vraiment créer des opportunités pour les fabricants d'ingrédients d'itérer et d'innover directement avec les entreprises de biens de consommation emballés dans un modèle d'innovation ouverte sera vraiment essentiel à la croissance à long terme du secteur.
Ensemble, le succès de ces actions peut aider le Canada à réaliser son potentiel dans le secteur mondial des aliments, des aliments pour animaux et des ingrédients à base de plantes. Joignez-vous à Protein Industries Canada la semaine prochaine alors que nous examinons à nouveau le rapport Ernst and Young - ses conclusions, ce qu'il signifie pour le Canada et comment le Canada devrait agir en conséquence.